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Publié le 01 septembre 2020
La Fédération du Commerce Coopératif et Associé met en lumière les difficultés rencontrées par les entrepreneurs du commerce avec le protocole sanitaire actuel.

En période de crise sanitaire, se protéger et protéger les autres est la priorité. Bien que les acteurs du Commerce Coopératif et Associé fassent leur possible pour appliquer le protocole sanitaire en vigueur, la FCA indique que des obstacles sont au rendez-vous quand il s’agit de respecter les mesures de protection dans le quotidien des commerçants.

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Protocole sanitaire du 31 août 2020 : La FCA met en lumière des imprécisions et les difficultés rencontrées

En juillet dernier, les acteurs du commerce avaient salué l’obligation pour tous de porter un masque dans les points de vente. Lieux de vie des Français, les commerces ont un rôle à jouer afin d’éviter la propagation du virus de la COVID-19.

Avant même les annonces de cet été, les enseignes du Commerce et Associé avaient mis en place des mesures de protection afin d’assurer la sécurité des salariés et clients en magasin. Il en va de même à l’égard des équipes qui ne sont pas en contact avec la clientèle : salariés en back-office dans les points de vente, équipes au siège des réseaux. Les acteurs du Commerce Coopératif et Associé sont ainsi prêts à assurer le port de masque obligatoire en entreprise ce 1er septembre.

Cependant, la Fédération du Commerce Coopératif et Associé pointe du doigt un certain flou autour du protocole actuel du gouvernement. Les métiers du commerce demandent une présence physique des salariés exerçant en points de vente.

Selon Eric Plat, Président de la FCA :

Bien que le télétravail reste une pratique recommandée, il est difficilement adapté aux équipes qui œuvrent à conseiller et à vendre des produits et des services aux clients.

Constitués en grande majorité de PME ayant des surfaces de vente limitées, les arrière-boutiques des magasins du Commerce Coopératif et Associé sont également des espaces difficilement conciliables avec une surface minimum par salarié ou encore une aération des locaux, par exemple.

Pour Eric Plat :

Nous faisons le maximum pour respecter le protocole en vigueur. Nous avançons au jour le jour. Le métier de commerçant se complexifie notamment avec des règles sanitaires qui évoluent régulièrement. Encore une fois, la Fédération du Commerce Coopératif et Associé rappelle que l’effort d’adaptation est toujours à la charge des chefs d’entreprise.

La FCA prend bonne note des dérogations possibles à l’obligation du port du masque en entreprise en fonction notamment de la zone où est située l’entreprise.

Eric Plat précise :

Sous quel délai une entreprise doit-elle s’ajuster aux oscillations des couleurs de son département dans lequel elle se trouve ?

Présentes notamment dans le secteur de l’alimentaire, les équipes du Commerce Coopératif et Associé peuvent être amenées à exercer des métiers physiquement pénibles, où l’on porte des charges lourdes ou encore à travailler dans les chambres froides avec une importante ventilation et une forte humidité.

Enfin, Eric Plat commente :

Dans ces cas concrets, le port du masque devient très difficile. Nos équipes ont besoin d’être écoutées et accompagnées afin que leurs conditions de travail soient améliorées.